Logiciel de collaboration BIM et IDEA StatiCa

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IDEA StatiCa a une approche unique en ce qui concerne les logiciels de collaboration BIM : nous n'avons d'allégeance à AUCUN vendeur en particulier – nous préférons rester ouverts et avoir des partenariats avec TOUS les vendeurs. Lisez mon dernier article blog qui souligne comment on fait ça.

Préparer le terrain

Pour citer une phrase d'un de mes films favoris : « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...», un nouveau jeune ingénieur a démarré son voyage. Heureusement, il avait une formation en dessin technique et ingénierie, alors il n'était pas si intimidant pour lui d'être donné une planche à dessin A0.

Avançons quelques ans et il a vu l'arrivée de quelque chose appelée DAO. Plus tard, il a découvert que cette chose aura un très grand impact sur sa vie – mais il ne le savait pas à ce moment-là. Il a aussi découvert que le mot « dessin » dans Dessin assisté par ordinateur est bien vrai !

Plusieurs années passaient et une manière complètement nouvelle de conception est arrivée : BIM. Encore une fois, ce n'était pas si intimidant, parce que les principes de BIM ont été déjà mis en place car (inutile de dire) il était déjà habitué à « modéliser/dessiner » des objets une fois et réutiliser-les beaucoup de fois. BIM a été la technologie qui allait révolutionner l'industrie de construction – si vous croyiez les publicités !

Comme d'habitude dans cette industrie, il y avait des hauts et des bas avec des opportunités ratées et prises.

Cette description peut être utilisée pour beaucoup de nous et peut-être, en la lisant, un souvenir ou deux vous reviennent. Cependant, vous probablement pensez « Qu'est-ce que c'est qu'une planche à dessiner » ?

C'est un privilège pour moi d'avoir travaillé pour deux de trois grands vendeurs dans le monde d'architecture, ingénierie et construction, ce qui a encore plus cimenté (veuillez excuser le jeu de mots) mes connaissances et avis sur BIM et les gens qui l'utilisent.

Celui-ci est mon deuxième article sur BIM – vous pouvez lire le premier ici.

Mon premier article était assez philosophique et a posé quelques questions importantes – celui-ci sera ciblé plus sur comment on profite du flux de travail de collaboration BIM chez IDEA StatiCa et qu'est-ce que ça signifie pour les ingénieurs en structure. 

Je ne vais pas réinventer la roue et parler sur tous les aspects de BIM parce que, très sincèrement, cela prendrait trop de votre temps et il y a déjà beaucoup de ressources à trouver.

Il suffit de dire que BIM est un processus ou un flux de travail et comme tous les processus, il y a toujours un point d'entrée et de sortie. Dans mon emploi précédent, je toujours essayais de montrer une méthode idéale de travail comprenant l'analyse et modélisation – une qui a pour résultat peu de duplication ou aucune du tout. Beaucoup de nous pensent que cette approche est une solution BIM fermée (ce qui n'est pas vrai en fait). Une approche ouverte à l'échange des informations est à la fois plus sûre et plus efficace.

Ici chez IDEA StatiCa, nous avons de la chance de pouvoir dire que nous sommes agnostiques en ce qui concerne nos partenaires. Cela nous met dans une position enviable parce que nous connaissons très bien plusieurs applications et leur manière d'échange des données et informations. Nous savons que quelques applications (pas seulement les « Trois Grands ») ont des restrictions et nous savons comment les contourner – je ne pense pas que beaucoup d'autres dans cette industrie peuvent dire ça ! Pour voir avec qui nous sommes intégrés, regardez ici.

Quelle est notre approche ?

Nous avons deux approches générales : soit on développe une intégration en utilisant des APIs, soit on propose notre soutien aux développeurs tiers pour écrire leur propre intégration en utilisant l'ensemble d'outils qu'on fournit. N'importe quelle approche on utilise, à la fin nous avons une approche consistante (à l'exception de quelques exemples).

Le résultat est une application qui s'installe dans beaucoup d'applications tierces et aussi IDEA StatiCa. Nous l'avons nommée Checkbot.

Comment fonctionne le Checkbot ?

Checkbot est une archive de données exportées de plusieurs applications associées aux logiciels BIM et MEF. Il peut contenir des données géométriques et analytiques. Il fait ça par son intégration dans l'application d'origine à travers un plug-in ou par importation d'un fichier généré, soit notre propre IOM ou SAF. Le format SAF a été défini et développé par Nemetschek et fait son chemin parmi beaucoup d'autres vendeurs.

Une fois les informations archivées dans Checkbot, Connection ou Member peuvent les utiliser.

Cela veut dire qu'en tant qu'ingénieur, vous ne devez pas ressaisir les informations encore une fois – géométriquement ou analytiquement – ce qui peut vous gagner beaucoup de temps et encore fournir des conceptions plus précises avec moindre risque.

La plus simple manière de souligner ces avantages est par un exemple.

Considérons une structure relativement simple « ça passe ou ça casse » : un portail à double travée.

Ces types de structures sont assez courants dans le secteur de construction industrielle mais peuvent contenir des attaches compliquées, particulièrement en ce qui concerne les combinaisons.

Oui – la géométrie est assez simple mais les effets de charge pas trop. Dans cet exemple, nous pouvons exporter les données directement d'une application de logiciel MEF vers le Checkbot.

Toutes les combinaisons exigées sont exportées, alors on ne doit pas parcourir les groupes des résultats pour trouver les valeurs pertinentes, ce qui peut engendrer des erreurs causées par lecture ou saisie incorrecte. La géométrie définie au logiciel MEF (y compris les attributs des éléments) a aussi été exportée. Cela veut dire que le concepteur de l'attache peut se concentrer sur la chose importante : conception des attaches. Il peut être sûr en sachant que Checkbot collectionne les informations définies dans le logiciel MEF. Cependant, cela veut dire aussi que les informations initiales devraient être aussi précises que possible. IDEA StatiCa utilise un flux de travail BIM traditionnel, ensuite si quelque chose devrait être changée à propos de charges ou géométrie, il faut le modifier dans l'application d'origine. Certains peuvent le voir comme une gêne mais ce flux de travail a une bonne motivation : éviter des erreurs qui coûtent cher. Si des attributs changent au modèle MEF, nous pouvons synchroniser les nouvelles informations par Checkbot dans la conception d'attache – ce qui évite les erreurs encore une fois et maintient la source unique de vérité correcte.

Les mêmes principes s'appliquent aussi aux modèles portés par le logiciel BIM. Dans ce cas, pourtant, nous pouvons utiliser plus de géométrie en forme de platines, boulons et soudures – pas seulement des attributs d'élément. Néanmoins, un désavantage est que nous n'avons pas de charges et alors devons, éventuellement, se fier aux techniques traditionnelles telles que dessins...

Mais vraiment ? La réponse simple est non. IDEA StatiCa peut fusionner ces informations manquantes du modèle MEF si la géométrie est la même. Il n'y a aucune autre application n'importe où qui puisse faire la même chose. Chez IDEA, nous pouvons prendre les informations d'un logiciel MEF et les fusionner avec un modèle d'un autre logiciel BIM afin de créer une solution hybride pour la conception d'attaches (bien sûr, les deux applications doivent être prises en charge). Les entreprises ne sont pas obligées de travailler avec un seul vendeur – ils peuvent les combiner, ce qui leur donne une plus grande flexibilité. Les résultats en forme de base peuvent être obtenus d'un fichier Excel.

Cela m'amène à une des récentes améliorations de Checkbot : soutien pour SAF. Avec ce format, nous sommes capables de proposer une manière d'obtenir des informations de n'importe quelle application MEF qui prend en charge SAF dans IDEA. Encore une fois, avec plus grande précision et vitesse.

Conclusions

Si utilisé correctement, il n'y a aucun doute que le flux de travail incorporé dans la philosophie de BIM propose des résultats accélérés, plus précis et plus certains. Cependant, il faut se rendre compte que les informations de sortie ne sont bonnes que si les informations d'entrée sont bonnes, ou pour le dire autrement : rebuts à l'entrée = rebuts à la sortie.

De tels flux de travail peuvent sembler étranges à beaucoup d'ingénieurs qui ne sont pas habitués à partager leurs informations de manière numérique mais ils ont des grands avantages. La même chose est vraie pour ceux qui créent les modèles de fabrication. Participation prompte de contractants et ingénieurs à n'importe quel projet, grand ou petit, sera rentable.

J'espère que mon dernier blog vous a plu. Si vous avez des commentaires, veuillez nous contacter – nous serons ravis d'entendre votre avis !

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